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XIIIe FIFM : L'AMORAL DU FESTIVAL

Publié le 12/12/2013 à 14:22 par salvadorali Tags : Maroc Cinéma Production FIFM Lakhmari Morale Technicité

http://www.lematin.ma/journal/Portrait_Noureddine-Lakhmari-un-realisateur-avec-Zero-concession/177109.html

 

* * *

«Je pense qu’il faut arrêter le tabou, il faut qu’on filme tout» 

Entretien avec Noureddine Lakhmari, réalisateur marocain, président du jury de la compétition Cinécoles / Entretien réalisé par Mae Ait Bayhya, LE MATIN

" Le Matin : Vous avez été président du jury de la compétition Cinécoles qui s’intéresse aux jeunes cinéastes marocains, à la relève. Selon vous, est-ce qu’au Maroc, on donne suffisamment les moyens aux jeunes de prouver leur talent ?
Noureddine Lakhmari : Le talent ils l’ont, est-ce qu’ils ont les moyens ? Non. Mais ça ne doit pas être une excuse pour ne pas faire, il faut se bagarrer pour exister. Moi j’ai émigré en Norvège pour avoir les moyens. Ce qu'il y a d’intéressant dans cette compétition c’est que la moitié de ces jeunes sont éduqués au Maroc, ils sont dans des écoles marocaines et ont une vraie vision locale. Les réalisateurs de ma génération, eux ont fait des films ailleurs pour les ramener au Maroc et du coup, il y a une influence, c’est normal, mais maintenant on veut voir des choses qui sont faites entièrement au Maroc par des marocains.

D'après vous, comment se définit un bon cinéaste ?
Un vrai cinéaste, c’est d’abord quelqu’un d’ouvert, un cinéaste doit être quelqu’un d’éduqué, il doit lire des livres, écouter de la musique, aller au musée. Un cinéaste qui ne regarde pas le monde ne peut pas faire du cinéma, car il n’y a pas de cinéma marocain, de cinéma américain, de cinéma scandinave, il y a seulement LE cinéma et le cinéma c’est un langage universel. Malheureusement, les Marocains ne lisent pas, ils se contentent de regarder les images que les autres (français, américains…) montrent du Maroc. Ils nous filment d’une manière folklorique et exotique et montrent des femmes voilées, la place Jamma El Fna, la montagne… le Maroc ce n’est pas ça. Aujourd’hui, il faut fabriquer nos propres images. 
Le Maroc c’est d’abord la Marocaine, le Marocain et la condition humaine et je pense que c’est ça qui fait la force de ce pays. Nous ne sommes pas une culture tout simplement arabophone ! Non, nous sommes judéo-berbère-andalou-africains. 
Et c’est tout ça qui nous rend fort, il faut seulement que notre identité sorte et qu’on la transpose dans nos films, partir du local pour aller à l’universalité.

Comment avez-vous vécu cette expérience de juré, quels étaient vos critères en tant que réalisateur ?
C’était horrible de juger l’autre, c’était tellement difficile, mais heureusement j’avais avec moi des gens extrêmement intelligents. Vous savez, je ne me dis jamais «est-ce qu’il fait le film que j’aime ?», moi je fais un cinéma de genre, un cinéma noir, mais ça ne veut pas dire que si quelqu’un fait autre chose qu’un cinéma noir, je ne vais pas aimer. L’important c’est de toucher mon cœur. Si la personne a su créer un monde, son propre univers, ça me plaît. Personnellement, j’aime voir de tout, comédie, science-fiction… je suis un bouffeur d’image. Ce que je n’aime pas, par contre, c’est les films basés sur des préjugés folkloriques.

D’après vous, qu’est-ce qu’il manque au cinéma marocain pour s’épanouir davantage ?
Au Maroc, on a peur. Prenez l’exemple du cinéma scandinave, c’est un cinéma libre qui parle de l’intimité et du corps et c’est pour ça que le résultat est si bon. Moi, je fais tout pour ne pas avoir peur et je filme le corps, et je filme les pauvres et la rue parce que la rue, au Maroc, elle est libre. À la maison, nous ne sommes pas libres, car il faut penser avec la maman, le papa, la voisine, la cousine, tout le monde a une opinion et on vous menotte la parole, «ne dis pas ça», «ne fais pas ça». Or dans la rue, on est libre et on a de l’oxygène. Quand j’ai réalisé mon film «Casanegra», je l’ai montré à un ami parisien et il m’avait dit : «il est où le Maroc» ? Parce que dans sa tête, il s’attendait à voir un chameau ! C’est dingue ces clichés, vous savez que le premier chameau que j’ai vu de ma vie, c’était en Norvège, dans un zoo ! Il faut dépasser ces conneries, il faut raconter des histoires qui touchent, car quand on touche le cœur de quelqu’un, c’est qu’on a fait du bon travail.

Pourtant, les réalisateurs marocains sont encore nombreux à vouloir berner les gens en filmant un Maroc dans lequel aucun marocain ne se reconnait et en montrant des scènes complètement en décalage avec la société d’aujourd’hui, pourquoi ?
Il ne faut pas oublier qu’on est dans une société conservatrice, qu’il y a une double morale et que la société marocaine a été éduquée sur le tabou, «ne fais pas ça», «ne montre pas ça». Aujourd’hui, je pense qu’il faut arrêter le tabou, il faut qu’on filme tout, qu’on parle de tout, c’est comme ça qu’on va avancer. Le problème ce n’est pas la censure, c’est l’autocensure, car le cinéaste n’est pas encore libre. 
Quand on est libre, on peut faire des choses intéressantes, aujourd’hui le cinéma marocain est le cinéma le plus libre du monde arabe, mais c’est à nous de pousser les limites et d’arrêter l’autocensure. Nous devons aussi ouvrir la porte aux femmes cinéastes, nous n’en avons pas assez. 

http://www.lematin.ma/journal/entretien-avec-noureddine-lakhmari-realisateur-marocain--president-du-jury-de-la-competition-cinecoles_-je-pense-qu-il-faut-arreter--le-tabou-il-faut-qu-on-filme-tout-/192618.html#sthash.YeUDFPXU.dpuf "

Commentaires (1)

Mohamed Marhraoui Tziri le 22/02/2014
ADIOS CARMEN De Mohamed Amin Benamraoui
taziriprod@yahoo.fr

Parallèlement à la vision du Jury officiel du Festival National du film de Tanger, Le jury de l’association marocaine des critiques de cinéma, qui, lui a accordé une Mention spéciale, pour son écriture distinguée inspirée de la mémoire collective. Le 15 Février 2014.
Et, Contrairement à ce que peuvent remarquer certains cinéphiles, la langage rifain n’a pas été un handicap de communication avec la narration du film qui a retenu les spectateurs parfaitement retenus collés sur leurs sièges concentrés face à l’écran, au cinémathèque de Tanger, militant fief culturel et artistique, relativement et justement nommée : cinéma Rif, jusqu’à la fin, pour exprimer en Rifain accompagné d’un sous titrage en français, qui pourrait aussi bien être en arabe ou en anglais, ou sans sous titrage, car l’image et le déroulement des événements étaient assez explicites, langage principal du cinéma, et, sans vous raconter le film et la fin qui nous laisse sur notre faim, qui est le premier de son instigateur, Mohamed Amin Benamraoui modeste, intelligent et sans prétentions, passionné par un réel flash back rappelant le cinéma Hindoue chantée dansée, et é-motivante jusqu’au larmes, pour vous témoigner sans crainte qu’il mérite qu’on aille en famille, se dégotter des billets à la caisse de la salle de cinéma peut être encore ouverte, de nos jours si la construction n’est pas devenue un fond de commerce et, sans honte de partager des moments déroutants, teintés subtilement de sensible réalisme , et de l’histoire du Maroc d’un point de vue du Rif, malgré que le film traite aussi, par son principal personnage , Amar, un enfant de 10 ans, un risque d’être victime de maltraitance de son oncle ou d’un pédophile, sujet traité toujours dans les contours du sujet de la passion du cinéphilie, avec légèreté par Mostafa Rbibe Ziraoui dans son court « rencontre » et, avec pédophilie ravageuse que Abdellah Taia militant et intellectuel conforté par 8O.OOO EUROS ou 8OO.OOO, qui refuse de mêler dans ses discours en public, et, une plaidoirie au droit à la libre pédérastie et une homosexualité décriée dès l’aube de jeunesse, d’abord, inoculée peut être par un pédophile puis, résigné et consentant par une armée de pédophiles, dans son « armée de salut » et à qui il exige une claire et prompte demande d’excuses en public, qu’il ne salue que par lui-même puisqu’il est monté sur l’esplanade et face aux interpellateurs journalistes et autres cinéphiles, assumant tout seul, sans une partie de ses équipes (technique, et sois disant artistique) alors, que le vrai cinéaste qui n’est pas Romancier, mais aussi scénariste : Mohamed Amin Benamraoui est monté sur scène avec une grande partie de son équipe sans la charmante présence de Paulina Galvez qui devrait être fière d’avoir illuminé de son sourire le tournage de ce film et, surtout du personnage principal Amanallah Benjilali, que le réalisateur a dessiné et dirigé avec amour finesse, un enfant qui a grandi depuis le tournage tourmenté de ne pas avoir reçu de prix alors que sans s’en rendre compte, il a peut être mené le film sur ses épaules pour que toute l’équipe solidaire reçoive un prix, et, que certains ne digérerait pas, jaloux que cet enfant bénéficie de l’amitié d’une gentille et Jolie espagnole beaucoup plus âgé que lui, qui ne fait que transposer son affection sur cet enfant en manque, puisque sa mère est partie se marier dans un autre pays, alors que son oncle noceur alcoolique, aille été si méchant et injuste avec lui , rôle incarné par Said Marssi, ayant reçu l’aval et les applaudissements du public, pour sa prestation, prix de 2éme rôle, et, contrairement au rôle, c’est un gentilhomme plein de gentillesse et de bonne humeur.
Mohamed Marhraoui Tziri
Free Lance de Tanger
medactorcasting@gmail.com
http://Medactor.centerblog.net


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