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04.07.2020
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Des 12, 13 et 14 janvier 2012, tout le monde n'a heureusement pas retenu que le froid qu'il faisait ces nuits-là sur Rabat... À en juger par le communiqué de l'agence MAP, diffusé par le quotidien casablancais Libération qui titrait "Le Lac des Cygnes de Tchaïkovsky séduit Rabat", tandis que la dépêche d'origine évoquait lyriquement pour sa part " le souffle retenu" et "le corps transcendé" par une scénographie très réussie...
À en juger également, par ce témoignage d'un amateur éclairé qui ne craint pas d'argumenter son avis, tendant à confirmer que ceux qui n'ont pas osé braver le froid rbati pour mieux s'offrir la chaleur du Théâtre national Mohammed V, archi-comble les trois soirs de suite, ont eu tout-à-fait tort :
« Une magnifique interprétation du Lac des Cygnes, une des plus belles œuvres du compositeur russe Piotr Illitch Tchaïkovsky, a fleuri sur les planches du théâtre National Mohammed V, jeudi, vendredi et samedi à Rabat.
Un spectacle éthéré dont le héros romantique, à la fois tenace et gracieux, se bat afin de lever le sortilège qui a frappé sa bien-aimée, transformée en cygne par un sorcier sans merci.
Une énième interprétation aussi de ce grand classique du XIXe siècle qui prend toutefois au Maroc une dimension jouissive au constat de la rareté de ce genre de spectacles et de la quasi absence de la danse contemporaine et classique de cette trempe.
Le « Lac des Cygnes » avec ses décors somptueux et ses costumes spectaculaires, dont certains kitsch par moments, nous a immergés dans une belle poésie ésotérique et un élégant tournoiement de virtuosité russe. Une interprétation classique qui diffère des versions contemporaines ayant récemment fait le tour des grandes villes européennes, dont la version acrobatique de la troupe chinoise Guangdong qui a récolté un succès phénoménal à Londres en août dernier, ou encore celle de Matthew Bourne dont les cygnes sont interprétés par des hommes, incongruité contemporaine.
Le Grand Ballet classique russe a tenu à conserver l’essence classique de ce ballet à savoir les magnifiques décors et costumes d’époque. L’interprétation n’a pas dérogé non plus aux règles du ballet classique et le public a assisté à des prestations éblouissantes portées par danseurs-étoiles remarquables… Marina Rjannikova, ballerine de premier plan et lauréate du Prix du Concours international de ballet de Moscou, est saisissante de talent.
http://www.iol.co.za/tonight/news/special-features/top-russian-dancer-swans-her-way-to-sa-1.1154516?ot=inmsa.ArticlePrintPageLayout.ot
En Odile comme en Odette, la princesse maudite, elle est électrifiante, d’une légèreté tout en plumes et en ailes. Elle a tenu en haleine son public par un savant dosage de technique et de présence scénique. Un jeu d’une lenteur et d’une volupté extrêmes où les bras les jambes et la tête se plient gracieusement au rythme de l’amour et où le corps en entier semble se déchirer entre espoir et désespoir.
Une sincérité tragique qui se déploie particulièrement dans le premier acte, au moment où elle succombe au prince Siegfried, en un crescendo extatique de mouvements où la maitrise corporelle atteint son apogée. Une virtuosité gestuelle exacerbée au troisième acte, lorsqu’elle est sommée de s’éloigner de son prince par le puissant sorcier ou lorsqu’elle se mue en Odile, le cygne noir et qu’elle en devient hautaine, calculatrice et séductrice dédaigneuse.
Marina Rjannikova a ainsi été à la hauteur de son prestigieux répertoire au sein du Grand Ballet classique russe, au sein duquel elle a interprété la Fée de « Cendrillon », une héroîne dans « Don Quichotte », Lady Capulet dans « Roméo et Juliette », Aurore dans « La Belle au Bois dormant » cet autre chef d’œuvre de Tchaïkovsky et Prudence dans « La Dame aux Camélias » parmi tant de rôles majeurs.
Quant à Siegfried alias Arthem Khoroshilov, prince arrogant dans le premier acte puis passionné dans les suivants, est également danseur de premier plan au sein de la troupe. Élégant, au talent prometteur, il semble cependant loin de l’aura captivante de sa partenaire, celle qui a enflammé les planches et séduit tous les cœurs. Le sorcier quant à lui s’est montré sans conviction en dépit de ses costumes mirobolants, contrairement au fou de la Cour qui a marqué le public par une performance hautement technique et par sa sympathique énergie scénique.
L’acte final a été le plus révélateur de cette belle synergie de talents en somme. Le conflit ultime des trois protagonistes dépasse le stade de la pantomime pour nous plonger brillamment dans l’obscure fatalité caractéristique des grandes œuvres classiques.
En signalant que la fin du « Lac des Cygnes » diffère d’une version à une autre, il s’ait là d’une particularité propre à ce grand ballet populaire. Dans la version représentée à Rabat, le prince et le sorcier meurent tous les deux à l’issue d’un duel au bord du lac tandis que la princesse, impuissante à empêcher le combat, se suicide de désespoir.
La chorégraphie était signée de Natalia Kasatkina et Vladimir Vasilyov, deux étoiles du Bolchoï entre 1950 et 1970, accompagnés pour l’interprétation musicale par l’Orchestre symphonique du Maroc. »
* * *
Il reste à espérer que bientôt, lorsque l'on demandera à un gamin d'un des quartiers les plus pauvrement lotis de Rabat, qui est le Président de la République de Russie, il réponde : Tchaïkovsky ! - Et le vice-président ? - Dostoïevski !
Et la popularisation du ballet, de la musique classique et de la culture russes n'aura pas servi complètement à rien...
Je ne suis pas certaine que TOUT le public rbati se déplace pour le spectacle... Entre les sonneries de portable, les retardataires, les gens qui chuchotent et les enfants de 3 ans admis en salle..., certains semblent être là pour se montrer en société plus que par amour pour la danse classique. C'est désolant, et surtout, ça gâche le spectacle aux vrais amateurs!!!
Ok merci d'avoir gâché ma journée O.O Le Lac des Cygne au Maroc et je n'y ai pas assistée ? Amoureuse de dance classique depuis mon enfance, tu peux imaginer mon dégoût >< Non mais j'ai même pris des cours de dance classique que j'ai, à mon grand désespoir, du arrêté avant de monter sur les pointes (si si mes pointes qui pourrissent dans mon armoire depuis des années peuvent en témoigner). Si seulement j'avais su, j'aurai bravé pluie et froid , que dis-je la mort même si elle s'était présenté à moi ("Oh eh faucheuse, pas le temps d'agoniser, reviens plus tard je ne ferais pas de résistance").
En tout cas merci pour cette review, au moins ça me rapproche un peu de ce que j'ai pu rater T.T
Sinon j'aurai tendance à suivre Zainab dans le sens où tous les marocains n'ont pas encore intégré à leur culture cet art de bien se tenir dans un théâtre ou dans une salle de cinéma. Alors j'imagine que certains n'ont pas pu profiter du spectacle comme ils le voulaient. Je dis ça mais en fait ... T.T j'ai même pas assisté au spectacle *s'attache une corde au cou* alors qu'est-ce que j'en sais ! (Si vous retrouvez mon corps froid et inanimé, dites leur que c'est la faute à Salvadorali U.U )
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